Immobilier

TOP 3 des risques à connaître dans l’investissement locatif

Investir implique de prendre des risques pour recevoir des récompenses et généralement, plus le risque est élevé, plus le potentiel de gains et de pertes l’est aussi. Intuitivement, nous comprenons tous qu’il est nécessaire de prendre plus de risques dans nos investissements si nous souhaitons obtenir des rendements plus élevés, mais quel est le niveau de risque à ne pas dépasser ? Et comment savoir si un investissement immobilier vaut la peine qu’on le prenne ? 

Dans le domaine de l’immobilier, le fait que nous achetions des biens physiques, palpables dans le monde réel, donne à beaucoup de particuliers un sentiment de sécurité et de confort. Pourtant, l’investissement dans l’immobilier commercial comporte de nombreux risques qui doivent être pris en compte. Voici donc cinq facteurs de risque que tout investisseur doit prendre en compte lors de l’évaluation d’un investissement immobilier.

1. Risque général du marché. 

Tous les marchés connaissent des hauts et des bas liés à l’économie, aux taux d’intérêt, à l’inflation ou à d’autres tendances du marché. Les investisseurs ne peuvent pas empêcher les variations du marché d’avoir un impact sur leurs investissements, mais ils peuvent se protéger des hausses et des baisses en diversifiant leurs actifs. Pour cela ils peuvent par exemple :

  • acheter un local commercial à Marseille
  • acheter des places de parking
  • acheter un garage 
  • acheter un appartement à Montpellier
  • acheter une maison dans une résidence privée
  • Acheter un immeuble à Bordeaux

En somme, avoir des biens différents les uns des autres, tant dans leur fonction que dans leur localisation.

2. Risque au niveau de l’actif. 

Dans le domaine de l’investissement immobilier, il y a toujours une demande d’appartements, que l’économie soit bonne ou mauvaise. Les immeubles de bureaux sont moins sensibles à la demande des consommateurs que les centres commerciaux ou les hôtels, qui sont dépendants de la saisonnalité et du tourisme.  Ils représentent donc des investissements beaucoup plus risqués que les appartements ou les bureaux.

3. Le risque lié au coût de remplacement. 

Que se passe-t-il si un nouveau projet immobilier rend votre immeuble obsolète parce qu’il existe une meilleure installation avec des loyers identiques ou inférieurs ?

Pour évaluer cette situation, il faut mesurer le coût de remplacement d’un bien immobilier, afin de savoir s’il est possible qu’un nouveau bien vienne vous voler vos locataires. Pour calculer le coût de remplacement, il faut tenir compte de deux choses : 

  • La catégorie d’actifs
  • L’emplacement du bien 

Cela permet de savoir si les loyers peuvent augmenter suffisamment pour rendre une nouvelle construction viable. Par exemple, si un vieil immeuble  d’appartements est capable de louer des appartements à un taux qui justifierait une nouvelle construction, la concurrence peut très bien arriver et il ne sera peut-être pas possible d’augmenter les loyers ou de maintenir le taux d’occupation dans l’ancien immeuble.

Il existe de nombreux autres facteurs à prendre en compte si vous souhaitez vous lancer dans l’immobilier, donc n’hésitez pas à vous former et vous informer auprès de professionnels de l’immobilier et de la gestion locative.